LE SACREMENT DE RECONCILIATION
Quelques réflexions pour s’y préparer.
Avant d’être une action de l’homme c’est une action de Dieu. C’est en regardant la Croix que nous prenons vraiment conscience de l’amour de Dieu. Alors, nous comprenons qu’il s’agit non plus de nous confesser mais de confesser l’Amour de Dieu et notre péché face à cet amour.
Ecouter la Parole de Dieu. C’est la deuxième démarche qu’il nous faut faire car en lisant les textes qui nous sont proposés nous nous laissons interroger par eux et nous laissons venir au fond de nous la contrition dont dépend la vérité de notre aveu.
Rencontrer le prêtre de son choix. ( dimanche il y aura deux prêtres). Lui dire d’abord l’amour que Dieu nous porte : les actions et les dons de Dieu qui nous font reconnaître son initiative dans notre vie. Lui dire son péché : c’est toujours un acte fait ou omis dans lequel ma liberté et ma responsabilité sont engagés… c’est un lieu, un choix, un événement, une action où j’ai dis non. (Il nous faut bien distinguer l’accompagnement spirituel et le sacrement de réconciliation. Ce n’est pas le moment de tout décortiquer.)
Pénitent et ministre rendent grâce ensemble pour l’amour de Dieu.
Et, après avoir dit l’acte de contrition, par la voix du prêtre, au nom de l’Eglise, nous recevons le pardon qui est déjà donné.
Il est bon de se retrouver alors devant la Croix pour saisir en nous la vie de l’Esprit qui nous rend heureux, éveillés, capables, même si nous restons pécheurs, d’entendre le cri de nos frères, de prendre des initiatives, d’assumer nos responsabilités en nous recevant sans cesse du Père.